La mammographie occasionne toujours un certain degré d’inconfort ou de douleur causé par la compression faite sur le sein. La douleur peut varier d’une femme à l’autre selon son degré de sensibilité. Cette compression est cependant nécessaire pour obtenir une bonne image et diminuer les radiations. Elle ne dure que 10 à 15 secondes. Si vos seins sont sensibles, il est important de le préciser à la technologue avant l’examen.
Suite à une péridurale, le lever peut se faire rapidement en fonction de la sensation de la motricité retrouvée de vos jambes. Mais préférez le faire en présence de quelqu’un.
En cas d’anesthésie générale, il est souvent conseillé de ne pas se lever avant douze heures et d’être accompagnée d’une infirmière lors du premier lever.
N’hésitez pas à signaler une quelconque anomalie (maux de tête, étourdissement, sensations de malaise, etc…)
Après ces deux heures de suivi en salle de naissance, si tout est normal, la perfusion est retirée, une toilette succincte est faite, et vous rejoignez votre chambre soit en brancard ou en chaise roulante ou encore à pied… avec bébé si celui-ci ne requiert pas une attention particulière.
Durant les deux heures suivant l’accouchement, vous restez en salle de naissance. La sage-femme et/ou l’infirmière surveillent votre tension artérielle, votre pouls, votre température, les saignements vaginaux et bien sûr l’involution utérine, c’est-à-dire la manière dont votre utérus se contracte pour reprendre petit à petit sa place originelle.
Mais c’est aussi un moment privilégié pour faire connaissance avec bébé, primordial pour bien commencer votre allaitement maternel si cela est votre choix ; en effet, la mise au sein précoce est une garantie pour son bon démarrage. La sage-femme vous expliquera les différentes positions pour allaiter, comment présenter le bout de sein, la durée des tétées, etc.
Avec papa, profitez de ce moment de repos, de doux contacts avec bébé découvrant son nouvel environnement.
Non. Du fait des interférences possibles avec l’appareil qui permet d’enregistrer le rythme cardiaque du bébé et les contractions utérines. Il ne vous sera donc pas possible de téléphoner depuis la salle de naissance, mais vous pourrez le faire dès que vous aurez regagné votre chambre.
Oui. La plupart du temps, il vous est possible de vous munir d’un petit magnétophone ou de votre lecteur de compact-disques en fonction de l’installation en salle de naissance. Un conseil : renseignez-vous lors de la préparation à la naissance ou au cours de vos consultations prénatales…
La présence du père en salle de naissance est de plus en plus appréciée. Elle permet un vrai soutien moral, un accompagnement, un partage de ce moment exceptionnel… Une préparation à l’accouchement commune privilégie sa participation, son implication.
Si certains gestes sont nécessaires (pose de forceps, ventouse, révision utérine…), ceux-ci peuvent être mal vécus par le futur papa… il pourra lui être proposé de sortir durant ces quelques minutes, mais surtout qu’il n’hésite pas à indiquer son souhait : rester ou sortir.
Dans certains lieux, il peut même être invité à entrer en salle d’opération, si une césarienne est requise. Il lui faudra seulement respecter les indications et mesures d’hygiène et de stérilisation indiquées par l’équipe médicale (lavage des mains, tenue de bloc, ne pas toucher les champs opératoires, ni le matériel…).
De façon classique, la position gynécologique est la plus usitée des positions pour accoucher. Elle permet de bien suivre la progression de bébé et de garder un enregistrement correct de son rythme cardiaque durant la phase d’expulsion. Les lits d’accouchement ont été améliorés pour permettre un plus grand confort à la future maman : un matelas plus épais, les fameux « étriers » remplacés par des repose-pieds, possibilité de modifier la position du dos.
Mais n’hésitez pas à en parler à la sage-femme si la position accroupie ou sur le côté ou à quatre pattes vous sied mieux.
Probablement pas. Le jeûne imposé dans la plupart des maternités est fondé sur le risque de vomissement, de nausée et de « fausse route » lors du travail et en cas d’anesthésie générale. Toutefois, les choses pourraient évoluer, notamment en ce qui concerne l’interdiction de boire de l’eau, avec la mise en place de protocoles autorisant les femmes à boire pendant le travail dans certaines maternités. Renseignez-vous auprès de l’établissement où vous devez accoucher et, si ce n’est pas le cas, prévoyez une eau à pulvériser en spray.
Non, si vous n’êtes pas en travail ou si vous êtes en tout début de dilatation, que l’examen est normal et que vous préférez rester dans votre chambre ou aller vous promener, en revenant quelques heures après pour refaire le point.
Oui, si vous êtes en travail ou si une quelconque anomalie est observée.
Étant donné que vous aurez à vous dévêtir jusqu’à la taille, évitez de porter une robe. Un ensemble deux-pièces est plus pratique, car vous n’aurez que les vêtements du haut à enlever.
La veille et le jour de l’examen, ne mettez pas de déodorant, de poudre, de crème ou de parfum sur vos seins et à vos aisselles. Ces produits provoquent des fausses images sur la radiographie pouvant être confondues avec des lésions.
Au moment de l’examen, vous devrez enlever vos bijoux, tels que chaînes et boucles d’oreille, et tout autre objet qui pourrait nuire à la mammographie.
Si vous avez les seins sensibles demandez à passer l’examen dans les 10 jours suivant le début de vos menstruations.